L’énergie de l’implulsion sonore

À la fin de l'hiver 1665, Christiaan Huygens (mathématicien, astronome et physicien Néerlandais) garda la chambre pendant quelques jours, car il était tombé malade. Sur un mur, il avait accroché côte à côte deux horloges à pendules et il remarqua un fait étrange : le mouvement des pendules était synchrone, c'est-à-dire que l'un d'eux se balançait vers la gauche quand l'autre allait vers la droite. Quelles que soient leurs positions de départ, au bout d'une demi-heure, les pendules étaient à nouveau en opposition de phase. Huygens devina que cet effet, qu'il nomma sympathie, était dû à d'imperceptibles mouvements que les pendules transmettaient à leur support.

On appelle ce phénomène « vibrer en phase» ou « osmose », interdépendance des fréquences ,  synchronisation , etc...

Mais aujourd'hui, en 2015, des chercheurs de l'Université de Lisbonne, au Portugal, avancent une explication, publiée dans Scientific Reports de la revue Nature. Les impulsions sonores peuvent passer d'une horloge à l'autre, les obligeant à se synchroniser. Les chercheurs ont confirmé leur modèle théorique à l'aide de deux horloges à pendule attachées à un rail en aluminium fixé sur un mur.

Résultat: la modification de la vitesse des mouvements des balanciers est liée à la production d'impulsions sonores qui transportent de l'énergie. C'est confirmé, 350 ans plus tard !

Il est question de solitons, de systèmes oscillatoires, de paramètres physiques du milieu traversé qui peut s’appliquer aux oscillateurs électriques, un phénomène au cœur de l’électronique des microprocesseurs, suivi à la loupe par les ingénieurs.

Le pionnier Hans Jenny, dans les années 60 fonde la Cymatique, mettant en avant l'interaction du son et de la matière.

Le son est une énergie mes amis ! Mais qui en doutait ?
Nikola Tesla
"Si vous souhaitez comprendre l'univers, pensez énergie, fréquence et vibration" Nikola Tesla